Pendant 38 ans j'ai cru, comme la plupart d'entre nous, que le sel n'était pas top pour la santé.
Pendant 38 ans j'ai eu envie de chips, même en sachant que ce sont des vraies "cochonneries", comme si mon corps en avait besoin.
Jusqu'au jour où j'ai fait revenir à la poêle des croûtons de pain sec d'épeautre dans de l'huile d'olive, salés (très salés) et poivrés, puis aromatisés avec des épices selon mon envie du jour.
Première victoire : l'envie-besoin de chips a été remplacé(e) par l'envie-besoin des croûtons.
Deuxième victoire : l'envie des croûtons a diminué au fil des mois.
Aujourd'hui, j'en fais encore par gourmandise mais plus par besoin.
Avec le recul j'ai compris que j'avais envie de chips parce que j'avais besoin de sel.
J'avais probablement une carence en iode et je me demande maintenant s'il y a pas de lien avec mon problème de thyroïde (puisque tout est relié à tout et partout).
Comme le sel dans les chips est de piètre qualité, cette envie n'a jamais disparu jusqu'au jour que j'ai commencé à faire des croûtons salés avec du sel de mer de qualité.
J'ai longtemps cuisiné avec du sel d'Himalaya jusqu'au jour où j'ai lu que certaines carrières contiennent beaucoup de plomb.
Maintenant je cuisine avec du sel de mer gris (non raffiné) de Guérande ou de l'île de Ré.
J'utilise nettement plus de sel que dans les 38 premières années de ma vie et je me sens beaucoup mieux qu'avant cette expérience.
Et voilà un autre mythe qui vole en éclats...