La notion de temps concerne la mesure des rythmes naturels, des variations, des pulsations biologiques, du cycle des saisons et des nycthémères (jour-nuit) et de toutes les durées observables suivant la périodicité radio-physique du césium.
La journée comporte ainsi 24 heures, 1440 minutes ou 86 400 secondes (la seconde correspond à 9192631770 périodes de la radiation d’un atome de césium).
Cet intervalle de temps reste identique malgré la diversité de la longueur des jours suivant les saisons.
Il s’agit donc d’une découpe artificielle du rythme naturel des jours caractérisant le temps social réglementaire (conventionnel) et concret (mécanique) auquel l’individu est soumis.
Outre sa fonction structurante et son intérêt pour l’organisation des activités humaines, ce temps social peut être considéré comme une absurdité en l’absence de son adaptation aux rythmes naturels et biologiques (la durée du temps diurne est allongée en été et réduite en hiver).
Ce temps arbitraire engendre ainsi des désordres biologiques typiquement humains car créés de la non-reconnaissance des cycles naturels (horaires des repas, travail nocturne, menstruations, vieillissement), il constitue avec la peur (stress) l’une des origines des pathologies liées aux rythmes (digestif, cardiaque, respiratoire, sommeil).
C’est ainsi que l’individu court sans cesse sur l’axe horizontal du temps social, rarement sur l’axe vertical de l’instant présent.
Un temps adapté, évident et respectueux des besoins naturels de l’être humain peut être vécu uniquement dans le cadre d’une vie indépendante librement organisée.