papillon

Un arrêt des stimulations par une organisation efficace de la vie quotidienne (fonctions, rythmes) et l’aménagement des conditions environnantes (lieu, ambiance) établissent des répits (temps suspendus) favorisant l’observation de soi en situant la conscience à distance du monde extérieur.

En produisant le silence autour et à l’intérieur de soi, le regard des perceptions s’éclaire, comme dépouillé du flou d’un défaut de mise au point : « être présent à moi-même, c’est regarder en moi pour changer le regard que je porte sur moi afin de modifier mes représentations en fonction de mon stade d’évolution ».

La condition préalable au centrage concerne la volonté d’ouverture qui consiste à être réceptif aux informations singulières et significatives provenant aussi bien de son intérieur que de l’extérieur de soi.

Le centrage est alors une réunion avec soi-même dans un temps ralenti par la perception (discernement immédiat) des sens, intégrée à la conscience d’être dans l’instant présent (sentiment d’exister par les perceptions de la sensitivité et des mouvements émotionnels).

Les sensations qui constituent le lien principal avec le monde environnant forment les capteurs par lesquels les signes de la réalité sont reçus puis compris.

Par conséquent, un centrage commence par l’observation de soi-même en portant une attention particulière aux ressentis (sensations physiques) et aux émotions afin d’actualiser (rendre présent, réel et visible) les pensées (sentiments) pour les relier aux actions (comportements) et aux contextes environnementaux : « le thème de la réunion est LE CENTRAGE AUTONOME : ILLUSION DE LA PENSÉE OU SINGULARITÉ EXISTENTIELLE ? devant un auditoire en attente de mon exposé, je ressens d’abord des tremblements de peur puis je perçois de l’environnement le désir frénétique de connaître mon point de vue ; j’accueille alors l’excitation et le frémissement de joie ambiante, alors je me centre par l’observation congruente (réceptive et acceptante) de ma conscience et le discernement de ma peur liée à la crainte (sentiment) de ne pas exister (frustration) dans le regard de l’autre (désir et besoin d’être en tant que soi) conjuguée à la perception du désir de savoir d’autrui par mes connaissances du centrage ; l’acceptation de mes perceptions et de l’éventuelle frustration de mon désir de reconnaissance découvrent la spontanéité de ma pensée et me rétablissent dans un lien sincère à l’environnement ».

Éveiller le regard intérieur par l’écoute et l’observation de soi réalise ainsi une communication avec soi-même invitant à explorer les résonances perceptuelles (significations d’une sensation corporelle et émotionnelle), à observer toutes les parties de soi (légitimité de l’organisation conceptuelle des représentations et des croyances) et à identifier les multiples facettes du vécu (réflexion sur l’histoire personnelle et les plans d’évolution) : « je me suis toujours caché de ma crainte de m’exprimer en public (représentation), je parviens ainsi à rendre sa manifestation (tremblements) imperceptible car je considère ce sentiment comme un défaut (volonté de l’égo) ; lorsque je me recentre, je perçois que la crainte de mon affirmation s’est construite sur la croyance d’être confus et idiot dans le regard de l’autre (dégradation de l’estime de soi) ».

Le centrage éclaire cette situation de manque de confiance en soi : « je me découvre (perçois) comme un idéaliste doublé d’un perfectionniste (désir de l’ego), en tant que tel je veux tout faire absolument (idéal) parfaitement (perfection). Mon propos sur le centrage est largement compréhensible et objectivement achevé (perfection relative), néanmoins, je crois que je ne sais qu’approximativement malgré ma profonde connaissance du sujet, ma crainte ressort donc d’une idée fausse (croyance), celle de vouloir faire (être) parfaitement (représentation), je comprends alors que mon obsession à vouloir repousser mes limites me les rendent totalement inaccessibles ».

L’observation du regard intérieur et l’intuition des instincts (perception discernante émanent des sensations, non du raisonnement) permettent d’identifier, de décrire et de reconnaître tous les éléments émergeant en soi.

L’écoute, l’attention portée aux ressentis, l’intuition et la concentration (focalisation consciente sur les fonctions sensitives) se conjuguent alors pour former l’observation d’une représentation de soi.

S’ouvrir à soi par la faculté de l’intuition permet ainsi de se relier au pressentiment des représentations inconscientes (images de soi éclipsées par soi dans l’oubli).

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